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XVI f. XV in. XIL Marc, I. VUL 2, 26 a liO. Et les idoles d'or, el d'argent, et d'airain, el de picrre, et de hois, signifie qu'ainsi lis sont dans tin cullc d'apres de purs faux. Par les idoles, dans la Parole, sont signifies les faux du eulte, el par suite adorer les idoles signifie le culte d'apres les Vers. Ces faux sont signifies dans le sens spiriluel par les idoles, qui e" taient des images taillees el des images de fonle, dans les passages suivants : « In- sense est devenu tout liommc par la science, de konle a eU couvert tout Fondeur par l'image taillee; car mensonge, son Image de fonte, et point d f esprit en ellcs; vanite, elles; ou- vrage d'erreurs ; au temps de leur visile elles periront.

XXL 9. Je'rem, VIU. Mich, t 7. XXVL XLIV, 9 a Qui nc pcuvent ni voir, ni entendre, ni marcher, signi- fie dans Icsquels il n'y a ricn dc la vie spirituellc ct vraiment rationnelle, S'il est parle ainsi, e'est parce que les idolatres croient que leurs idoles voient et entendent, car ils en font des dieux; ce- pendant, toujours est-il que ce n'est point cela qui est en Lend u par ccs paroles, mais il est enteudn que dans les faux du culte i!

Que les idoles no voient pas, n'en- tendent pas et ne marchent pas, cela est si Evident qu'il n'en se- rait pas parle ici, s'il n'y avait pas quelquc chose qui fut signifie. Dans d'autres passages de la Parole, des choses scmblables sont anssi dites des Idoles; par exemple, dans ceux-ci : « Elies nc voient point, et elles nc comprennent point; el leurs ycux ne voient point; leurs cceurs ne comprennent point; en elles il n'y a ni science ni intelligence, » — Esai'e, XLIV. Et Us ne fircnt point penitence dc leurs mcur- trcs, mi fte teurs enchancements, ni dc leurs scortations, ni de tours vols, signific que I'heresie de la foi scide introduit dans les cceurs la stupid'de, la tergiversation at la durcte, de sorte qirils ne pensent en Hen aux preceptcs du Decalogue, ni m6me a qitelquc peche qu'on doivc [uir parce qxCil est avec le diable et centre Dieu.

Comine on ignore aujourd'liui ce qui est entendu par les Ekcbantements, cela va etre dit en peu de mots : Les Enchanlc- nicnts, dont il est ici question, tiennenl la place du Uuilieme pre- cepte du Decalogue, Tu ne porteras point de faux temoignages, tear les trois autres maux, qui sont les Meurtres, les Adulleres 48 l'apocalypse revelee.

Les Enchantemenls etaient en usage chez les Anciens, et ils se faisaient de trois manieres : Premiere- ment, ils tenaient Touie, et ainsi le mental d'un autre continuel- lement clans leurs paroles et dans leurs discours, sans en rien relacher, en aspirant et en inspirant alors en meme temps la pensee conjointe avec raffection par le souffle dans le son du Jan- gage, de sorte que celui qui ecoutait ne pouvait rien penser par lui-meme; ainsi les fauteurs du faux introduisaient leurs faux avec violence.

Secondement, ils introduisaient le persuasif, ce qui se faisait en detournant le mental de tout ce qui etait con- traire, et en le tenant forlement dans la seule idee des choses qu'ils disaient; par suite, la sphere spirituelle du mental de celui qui parlait chassait la sphere spirituelle du mental de celui qui ecoulait, et elle la suffoquait; c'etait la la fascination spirituelle dont autrefois les mages se servaient, et ce!

Troisiememest, celui qui ecou- tait tenait son mental si fixement dans son opinion, qif il bouchait presque ses oreilles pour ne rien entendre de celui qui parlait, ce qui se faisait en retenant le souffle de la bouche, et parfois en marmottant tacitement, et ainsi en niant conlinuellemenl le sen- timent de l'adversaire : ce genre d'Enchantement apparlenait a ceux qui ecoutaient les aulres, mais les deux premiers apparle- naient a ceux qui parlaientaux autres.

Ges trois genres d'Enchan- tements etaient chez les anciens, et sont encore chez les esprils infernaux ; mais chez les homines, dans le Monde, il est seulement rest6 le troisieme genre chez ceux qui, d'apres le faste de la pro- pre intelligence, ont confirme chez eux des faux de religion; en effet, quand ceux-ci enlendent des choses qui sont contraires, ils ne les admetlent pas dans leur pensee plus pres qu'au contact, et alors du sein interieur de leur menial ils lancent comme un feu qui les consume, ce dont Tautrc ne s'apercoit nullement, sinon Vers.

Cet Encbantement fait aujourd'hui que les vrais ne sont point acceptes, et que chez un grand nombre ils ne sont point compris. Que dans les temps Anciens il y ait eu plu- sieurs arts magiques, et entre autres les Enchantements, on le voit clairement dans Moise : « Quand tu vienclras dans ccttc terre, tu n'apprendras point a faire selon les abominations de ces nations; il ne se trouvcra point parmi toi pcrsonnc qui fassc passer son fits on sa [die par le fcu A Prestigiateur de prestiges, Devinni Pronos liqueur, ni Empoisonneur ; ni Enciianteur, ni qui consultc les pythons, ni diseur de bonne avenlure, ni qui interroge les morts ; car abomination a Jehovah, tovles ces choscs.

XV [ft. LVIIL 5, 6. A" Zi A ce qui precede j'ajoulerai ce Memorable : Je porlais mes regards sur une cole maritime dans le Monde spin lu el, el j'y vis un Pari magnifique; je m'approchai et j'examinai rinlerieur; et void, il y avail la des Navires grands el pelils, el dans ces na- vires des marcliandises de tout genre, el sur les bancs e'laienl as- sis de jcunes garcons el de jeunes filles, distribuant ces marchan- dises a ceux qui en voulaienl; el ils disaienl :« Nous sommes dans Taltenle de voir nos belles Torlues Skillpadde , qui vonlbienUH sortir de la mer pour venir vers nous, « El void, je vis des Tor- lues grandes el peliles sur les coquilies el les ecailles desquelles il y avait de jeunes Torlues, qui regardaienl vers les iles d'alen- tour.

Les Torlues -peres avaient deux Teles, Tune grande, en- louree d'une coquille semblable a la coquille de leur corps, ce qui les faisail briller, el I'aulre pelile comme elle esl d'ordinaire chez les torlues, qu'elles reliraienl dans la partie anlerieure du corps, et qu'elles 1'aisaienl enlrer aussi d'une maniere a peine visible dans leur grande Tele; j'avais les yeux fixes sur la grande Tele brillanle, el je vis quelle avait une ftice comme un homme, et qu'elle parlail avec les jeunes garcons el les jeunes filles sur les bancs, et leur lechail les mains; el alors les jeunes garcons el les jeunes filles les louchaienl doucement, et leur donnaienl des ali- ments cl des friandises, el aussi des clioses precieuses, comme des soieries pour velements, du bois odorileranl pour tables, de la pourpre pour ornemenls, el de l'eearlale pour leinlures.

Apres avoir vu ces clioses, je desirais savoir ce qu'elles represenlaienl, parce que je sais que loules celles qui apparaissenl dans le Monde cicscsprils sonl des correspondances, el represenlent quelque spi- rituel derive dn Ciel ; el alors des Anges parlerenl dil Ciel avcc moi, el ils me direnl : « Tu connais loi-meme ce que reprcsenle le Port, ce que represenlent les Navires, et aussi ce que represen- lent les jeunes Garcons el les jeunes Filles sur les bancs, mais lu ne sais pas ce que represenlent les Torlues.

Dans ton Monde, ils sont peu dislin- gues d'avec les autres, excepte en cela, qu'ils se croient plus sages que lous, et qu'ils se moquent des autres, surlout de leurs coreli- gionnaires qu'ils disent n'etre point sages comme eux, et qu'ils meprisent; ils portent avec eux dans le vetement un certain signe par lequel ils se font reconnaitre des autres.

La so- ciele infernale de ces esprits est sur les confins de la societe in- t'ernale des Machiavelistes, et ils entrent parfois de Tune dans rautrc, el ils s'appellent entre eux compagnons; mais ils en sor- tent, parce qu'ils different en ce qu'il y a eu chez eux quelque chose de religion concernant facte de la justification par la foi, tandis que chez les Machiavelistes il n'y a rien eu de religieux.

Mais, je vous prie, voulez-vous que je m'enlrelienne avec vous sur ce sujet d'apres la raison ou d'apres TEcriture Sainte? Qui ne voit, ou ne peut voir, d'apres la perception commune, que tous les Interieurs de 1'homme se plongenl et sonl continues dans sesExterieurs, etju? Les Internes ne sonl-ils pas a re- gard des Externes, pour se terminer en eux, y subsister, el ainsi exister, a pen pres comme line colonne a I'egard de son piedeslal?

Vous pouvez voir que s'il n'y avail pas continualion, et ainsi con- jonction, les Extremes seraient dissous et s'evanouiraient comme des bulles de savon dans l'air; qui peut nier que les operations interieures de Dieu chez Tbomme soient par rnyriades de myria- des, sans que I'liomme en sache rien? Mais ceci va etre illustre par un Exemple : L'hommc connail-il les operations interieures de son Langage?

Sait-ii com- ment le Poumon attire l'air, et en remplil les vesicules, les bron- ches et les lobes; comment il pousse eel air dans la Trachee, et l'y change en son; comment ce son esl modific" dans la glotte par n.

IV" , le secours du larynx; comment ensuite la jangue Parlicule, et comment les levres competent L'articnlation, afin qu'elle devienne langage? Toutes ces operations inlerieures, dont Fhomme ne sail rien, ne sont-elles pas pour PExtreme, afin que l'homme puisse parier?

Soil encore un exemple : Les deux Mains sont les der- niers de l'homme; les Interieurs qui sont continues jusqu'a elles m viennent-ils pas de la Tete par le Cou, puis par la Poilrine, les Epaules, les Bras et les Avant-Bras? N'y a-t-il pas d'innombrables tissus musculaires, d'innombrables phalanges de fibres motrices, d'innombrables faisceaux de nerfs et de vaisseaux sanguins, et un grand nombre de jointures des os avec leurs membranes et leurs ligaments?

L'homme sail-il quelque chose de leur aclion? Et ce- pendant les mains operent d'apres le jeu de toutes et de chacune de ces parlies ; supposez que ces Interieurs vers le poignel se de- tournent a gauche ou a droitc et n'entrent pas par continuite dans la main, la main ne se d6tacherait-elle pas de I'avant-bras, et ne pourrirait-elle pas com me une parlie arrach6e et sans vie? Voila cc que j'avais a dire d'apres la raison.

Maintenant, si vous voulez m'enlendre, je prouverai les memes choscs d'apres 1'Ecrilure Sainte : Le Seigneur ne dit-il pas : « Dcmcurcz en Moi, ct Moi en vous; Moi, je suis tc Cep ; vous, les sarments ; celiti qui demeurc en Moi, et Moi en tut, cclui-la porle du fruit beaucoup; car sans Moi vous nc pouvcz [aire rien? Zi, 5 ; — les fruits ne sont-ils pas les bonnes ceuvrcs que le Seigneur fait par l'homme, et que l'homme fait coinme par soi-meme?

Luc, XLX, 13 a Mais je sais que voire propre Intelligence ne peut pas avoir avec les choses qui sont de la Parole le commun, tel qu'il est en soi ; quoique vous ayez ces choses a la bouche, neanmoins vos idees les pervertissent; et vous ne pouvez faire aulrement, puisque vous eloignez de l'homme toutes les choses de Dieu quant a la communication et par suite quant a la conjunction; que vous resLe-t-il alors, sinon d'eloigner aussi toutes les choses du culte?

EL je vis nn autre Ange fort descendant du Ciel, en- iodrt Tune nuee, et Farc-en-ciel sur la tele, et sa face comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de fen. Et il avait dans sa main un petit livrc ouvert, et il posa son pied droit sur la mer, et le gauche sur la terre. Et quand eurent proferG les sept tonnerres Ieurs voix, j'allais 6crire, et j'entendis une voix du Ciel, qui me disait: Scelle les choses qu'ont prof6rees les sept tonnerres, et ne les 6cris point.

Et I'Ange, que j'avais vu se tenant sur la mer et sur la terre, leva sa main vers! Et il jura par Celui qui vit aux siecles des siecles, le- quel a crfifi le Ciel et les choses qui y sont, et la Terre et les choses qui y sont, et la Mer et les choses qui y sont, que de temps plus il n'y aura.

Et la voix, que j'avais entendue du Ciel, de nouveau parla avec moi, el me dit : Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'Ange qui se tient sur la mer et sur la terre.

Et il me dit : 11 te faut de nouveau propheHiser sur peuples et nations et langues et rois en grand nombre. Conteinu de tout le Chapitre. II s'agit encore de l'exa- men et de la manifestation de ceux qui sont dans les Eglises des Reformed; ici, si au sujet du Seigneur ils croient qu'il est le Dieu du Ciel et de la Terre, comme Lui-Meme l'a enseigne", — Matth.

IB, — et que son Humain est Divin : et que cela n'y a point M regu, et peut difficilement 6tre recu, tant que le dogme sur la justification par la foi seule demeure e'tabli dans les coeurs. Contenu de chaque Verset. Et je vis un autre Ange fort descendant du Ciel, signifie le Seigneur dans sa Divine Ma- jeste et dans sa Divine Puissance : entoure d'une mite, et Varc- en-ciel sur la ttte, signifie son Divin Naturel et son Divin Spiri- tuel : et sa face comme le soleil, signifie le Divin Amour et en 58 l'apocamtsk kevelei;.

Et it avail dans sa main un petit Uvre ouvert, signifie la Parole quant a ce point de Doctrine, que le Seigneur est ie Dieu du Giel el de la Terre, et que son Humain est Divin : ct it posa son pied droit stir la mcr, el ie gauche sur la terre, signifie que le Seigneur a sous son aus- pice et sous sa domination toute TEglisc : Vers.

El il cria a voix grandc, ainsi qu'un Lion rugit, signifie une grande lamen- tation de ce que I'Eglise Lui a ele enlevee : ct quand il cut crie, proferercnt les sept lonnerrcs tears voix, signifie que le Sei- gneur dccouvril par tout le Ciel ce qui elait dans le petit livre : Vers. Et quand curcnt profcre les sept tonncrres tears voix, j'allais ecrire, et j'entendis une voix da Giel, qui me disait : Scclle tcs choses qu'ont proferecs ies sept tonnerrcs, ct nc les ccris point, signifie que ces clioses sont manifestoes, il est vrai, maisqu'eftes ne seront recues qu'apres que ceux qui sont enlendus par le dragon, par la bete et par le faux prophele, auronl ele chas- sis du monde des esprits, parce qu'il y aurail du danger, si elles etaienl recues auparavant : Vers.

Et t'Angc, que j'avais vu se tenant sur la mcr et sur la terre, leva sa main vers le Ciel, Vers. Mais que dans les jours dc la voix du septienic Angc, quand it devra sonner de la trompelte, signifie Pexamen el la manifestation finale de Petal de I'Eglise, en ce quelle doit perir, si une Nouvelle Eglise n'est pas instauree par le Seigneur : sera aussi consomme le mysterc de Dieu, comme il a evangelise a ses servitenrs les propiwtes, si- gnifie qn'amrs apparailra ce qui a ete predil el est reste jusqu'a present cache dans la Parole de Pun et de Paulre Testament, quV CHAWTRE D1X1EMK.

Et la voix, quefavais cnlcn- due du Cicl, de nouveau parla avec moi, et me dit : Va, prends le petit tivrc otwer t dans la main dc VAnge qui se tient sur la mcr et sur la terre, signifie un ordre du Cicl pour que Ton puise cette doctrine; rnais a Jean, pour qu'il manifests comment elle se- rait reeue dans fEglise, avant que ceux qui sont enlendus par le dragon, par la bete et par le faux prophele, aient 6te" eloignes : Vers.

Etje p? Et il me dit : Il le ant de nouveau prophcliscr sur pcuplcs et nations et langaes et rots en grand nombre , signifie que, puisqiril en est ainsi, il fa u I en- core enseigner quels sont ceux qui sont dans la foi seule. Dans ce Ghapitre et dans le suivant, il s'agit du Seigneur, qu'il est le Dieu du Ciel et de la Terre, et quMl est Dieu aussi quanl a niumain; que par consequent il est Jehovah Lui-Meme.

Qu'il s'agisse de cela dans ces deux Chapilres, on pent le voir par chacune des choses dans le sens spiriluel, et par leur conclusion, Chap. Et je vis un autre Ange fort descendant du Ciel, signifie le Seigneur dans m Divine Majeste el dans sa D'wine 60 l'apocalyjpse uevelee.

Ici, FAnge est appele fori Tapres la Divine Puissance ; et il est dit un autre Ange, parce qu'ici est de"crit un autre Divin que celui qui a 6te decrit precedemment. Le Divin Spiriluel du Seigneur est signifie aussi par Farc-en- ciel, dans Ezechiel : « A u-dessus de I'etendue sur les Cherubins une rcssemblancc de Trone 3 et sur Lui ['aspect d'un Homme; et d'apres le feu de ses reins comme Vaspect de f Arc-en-Ciel, qui est dans la nuee au jour de la pluic ; c'elail I'aspcct de la gloire de Jehovah.

El scs pieds comme des colonnes de feu, signific le Di- vin Naturel du Seigneur, quant ait Divin Amour, qui soutient toulcs choses. Si le Feu signifie l'amour, c'esl parce que le Feu spirituel n'est pas aulre chose; c'esl pourquoi, dans le culte ordinaire, on prie que le Feu ce'lesle, c'est-ci-dire, l'amour celeste, embrase les cceurs; qu'il y ait correspondance entre le feu el l'a- mour, on le sait en ce que l'homme est echauflfe par l'amour, et refroidi par la privation d'amour; il n'y a pas aulre chose qui fasse la chaleur vilale, que l'amour claws Pun el dans 1'aulre sens; To- 62 l'apocalypse revelee.

Esa'ie, TV. VIE Que dans le sens oppose le Feu signifie Pamour in- fernal, on le voit dans la Parole par tanl de passages, qu'il est inutile, a cause de leur grand nombre, de lesrapporter; voir quel- ques details sur ce Feu dans le Traile du Ciel et de l'Enfer, W a El it avail dans sa main un petit livre ouvert, signifie la Parole quant a ce point de Doctrine, que le Seigneur est le Dieu du Ciel et de la Terre, et que son llumain est Di- vin. Comme ftiglise dn Seigneur dans lesTerres est sous les Cieux, c'est pour cela qu'elle est appele-e Ie Marchepied de ses pieds, comme dans ces passages : « II a jete du GicL en terrc I'lwnneur d'Israel, il ne s'est point souvenu du Marchepied de ses pieds.

I, — « La tcrre est le Marchepied de mes pieds. VHL 7 ; — ces paroles ont 6t6 dites du Seigneur. S'il a pose" le pied droit sur la Mer, et le gauche sur la Terre, c'est parce que ceux qui sont dans les ex- ternes de 1'Eglise ne se sont pas confirmed dans les faux autant que ceux qui sont dans ses internes. Et it cria a voix grande, ainsi qiCun lion rugit, signifie une grande lamentation de ce que I'Eglise Lui a ete en- levee.

XL 9, Mais je vais devoiler ce qu'il y avait dans le petit Livre : Dans le pclit Livre elaient les n. Ces expressions : Le Seigneur a accompli tout ce que renferme la Loi, signifient qu'il a accompli tout ce que ren- ferme la Parole, N os 8 a Le Seigneur est venu dans le monde pour subjuguer les Enfers et glorifier son Humain, et la Passion de la Croix a 6te le dernier combat par lequel il a vaincu completement les Enfers, et glorifie" pleinement son Humain, N 09 12 a 1A. Mors il vint une voix du Ciel : El jc Vai glorifie, ct dc nouvcau jc le glorificrai; la foule I'entcndit comma an Tonnerre.

Et quand curcnt profe're les sept tonnerres leurs voix, j'allais ccrire, el j'entendis une voix du Ciel, qui me disait : Sccltc les choses qu'onl proferces les sept tonnerres, ct ne les Ccris point, signifie que ces choses sonl manifestees, il est vrai, mais qu'clles ne seronl recucs qivapres que ccux qui sonl entendus par le dragon, par la bdlc ct par le faux pro- phUe, auront etc chasses du mondc des csprits, parce qu'il y aurait du danger, si ctlcs elaicnl recucs auparavani.

Les voix, qu'ont proferees les sept tonnerres, sonl les choses qui viennent d'etre rapporltfes, N" A72, et comme ces choses sont les Essenliels memes de la NouvclJe Kglise, cela est dit trois fois : dans le sens naturel par ecrirc il est signifie confier au papier, et ainsi a la posterity pour le souvenir, mais dans le sens spirituel par ecrire il est siguifie confier au coour pour la reception ; de la, par les scetler et ne point les ccrire, il est signified qu'elles ne seraient confines au cocur et recues, qu'apres que le dragon, la bele et le faux prophete auraient ete chassis du Monde des esprits, parce qu'il y aurait du danger, si e'etait auparavani; et cela.

XJ; que le Dragon se tint pres de la Femme qui allait en- fan tcr, alin de de-vorer son fruit, et quVapres avoir combaltu con Ire Michel, il poursuivil celte feiunie, Chap. XII; que les deux Betes, qui monlerent Tune de la mere! C'est la ce qui est entendu par ces paroles : « Scelle les choses qu'ont pro forces les sept tonnerres, et nc les ecris point; » puis, par celtes-ci, dans ce Chapitre : « Dans les jours de la voix du scptiemc Ange sera consomme le mystere de Dicit, commc if.

D'apres ces explications, il est bien Evident que par ces paroles « et l'Ange, que favais vu se tenant sur la mer et sur la terre, leva sa main vers le Ciel, et il jura par Celui qui vit aux sie- cles des siecles, » il est signifie" Tafilrmation et le temoignage du Seigneur par Lui-Meme. Que Jehovah jure, e'est-a-dire, rende te- moignage par Lui-Meme, on le voil par ces passages : « Par Moi j'ai jure, it est sorti de ma bouclw line parole, qui ne sera point revoquee. Amos, VT. XL IV.

N n klli. Qu'il y ait eu un serment d'alliance, ce! XXXIL XXVL 3, VL Lequel a crcc le CAcl et les clioses quiy sont, el la Terrc et les cfioses qui y sont, ct la Mer ct les cftoses qui y sont, si- gnifw qui vivifie tons ceax qui sont dans le Ciel et tous ceux qui sont dans l'Eglise;, ct toutes cfioses en general el en parli- culier chez cux.

Par cre'er dans le sens naturel il est signifie creer, mais dans le sens spiriluel par creer il est signifie reformer el regenerer, N 08 , , ce qui esl aussi vivifier; par le Ciel est enlendu le Ciel ou sont les Anges; par la Terrc et la Mer il est signifie l'Eglise, par la terre ceux qui sont dans ses internes, et par la mer ceux qui sont dans ses externes, IN " , ; par les cfioses qui y sont il est signifie toutes choses en general et en particulier chez eux.

Par le temps est signifie l'elat, et corame il s'agit ici de l'Eglise, par le temps est signifie l'ftttt de l'Eglise; par consequent par dc temps plus il n'y aura, il est signifie qu'il n'y a aucun Slat de l'Eglise; s'il est en- tendu aussi qu'il n'y a aucune tiglise, a moins qu'on ne reconnaisse n n seul Dieu, el que le Seigneur est ce Dieu, e'en est la conse- quence.

Mais n'est-ce pas ce qui a lieu aujourd'hui? Qu'il y ait un Vers. Si par le Temps il est signifiel'Etat, c'est puree que dans le Monde spirituel les lemps sont mesure's, non point par jours, semaines, mois et annees, mais par des Etats, qui sont les progressions de la vie, d'apres les- quelles on se rappelle les choses passives; voir, sur ce sujet, le Traile du Ciel et de l'Enfer, iY ,s a , ou il est question du Temps dans le Ciel. Que l'clat de PEglise soit entendu ici par le temps, c'est parce que le jour et la nuil, le matin et le soir, Pele et Pliiver, font le temps dans le monde, et que ces choses, entendues dans le sens spirituel, font les etats de PEglise; lors done que ces etats ne sont plus, il n'y a aucune Kglise; et il n'y a aucune Eglise, alors qu'il n'y a plus ni bien ni vrai, ainsi quand la lumiere du vrai est obscurile, et que lachaleur du bien est le froid; voila ce qui est entendu par « de temps plus il n'y aura.

Ici, il sera d'abord dil quelque chose sur la prediction de rAvCnementdu Seigneur el de son Royaume dans la Parole de Tun et Tautre Testament : Dans la Parole de l'Ancien Testament, qui est appelee Prophelique, clans son sens spiriluel, et aussi dans le sens nature!

Que ce soit le Royaume du Seigneur qui sera Evangelise dans les jours de la voix du septieme Ange, on le voit clairement, dans le Chapilre XI. Mais il dit : Va, Daniel; car closes et scellees sont ces paroles jusqu'au temps de la fin. Moi,je suis Ga- briel, ctj'ai etc envoyepour t 'annoncer cette bonne nouvelle. Luc, YU. VIIL 1. Et fallai ve? C'est la ce qui est signifie, parce que par Jean il est ici manifeste comment la Doctrine concernant le Seigneur est recue dans I'Egiise par plu- sieurs, ainsi qu'il vient d'etre dit; ilest entendu un mouvementdu mental animus chez eux pour la recevoir, parce qu'il est en- tendu une inclination chez Jean, car it alia et demanda.

Gomme ces choses enveloppent ces significations, c'est pour cela que d'a- bord il a ete dit a Jean de prendre le petit livre, ensuite il alia et demanda, puis I'Ange dit qu'il le lui donnerait, mais que le petit livre serait amer pour son ventre; et enfin il lui fnt donnC, et ce qui avait 6t6 annonce arriva; toutes ces choses sont significatives. U" Par prendre tc petit livre, il est signifie recevoir la Doctrine concernant le Seigneur; par le devo- rer, il esl signified la reconnaUre; par etre amer pour le ventre, il esl signifie que d'apres les falsifications elle sera desagrCable et deplaira, car Tamer signifie le vrai falsifie, fir ill ; par etre dans la bouclic doux comma da miel, il est signifie" que le premier mo- ment de la reception est agreable et plait.

Ces choses main tenant appliquees a celte doctrine, qui esl enlendue par le petit livre ou- verl dans la main de l'Ange, N fiB Zi69, , signifient que la recep- tion d'apres la reconnaissance que le Seigneur est le Sauveur et le Redempleur esl agreable et plait, mais que la reconnaissance que Seul il est le Dieu du Ciel et de la Terre, et que son llumain est Divin, est desagreable el deplait d'apres les falsifications, Les falsifications, d'apres lesquelles celle doctrine sera percue desa- greable el deplaira, sont principalemenl, qu'ils n'ont point re- connu le Seigneur un avec le Pere, quoique Lui-Meme cependant Pail enseigne, et qu'ils n'ont pas non plus reconnu Divin son [Iu- main, qui cependant est le Fils de Dieu, — Luc, I.

El jc pris tc petit livre de la main de l'Ange, et je le ddvorai, et il elait dans ma bouclic, comme du miel, doux; et quand je I'cns ddvore, amer fut rendu mon ventre, signifie qu'il en arriva ainsi, et que de celle maniere il fut ma- nifcsle quelle serait la reception de ccttc doctrine, avant que ceax qui sont entendus par le Dragon, par la bcHe et par le faax-propheic, aient ele dloignes.

Coin me ceci est la conse- quence de ce qui a ele dit ci-dessus, il rTest pas besoin de plus duplication. Et il me dil : II te [aid de nouveau pro- plwtiser sur peuples et nations et tangucs et rois en grand nombrc, signifie que, puisqu'U en est ainsi, it faut encore cn- scigner quels sont ccux qui sont dans la foi seule.

Que ce soit la ce qui est signifie, on le voit clairement par la suite, en ce qu'il s'agit de ceux qui sont dans la foi seule jusqifau Chap.

Que les peuples signifient ceux qui sont dans les vrais ou dans les faux de la doctrine, et les nations ceux qui sont dans Jes biens on dans les maux dela vie, on peut le voir par un grand nombre de passages de la Parole ou les peuples el les nations sont nomrn6s; amis pour le confirmer, il sera seulement rapporle ici des passages oil les peuples et les nations sont nommes ensemble, passagesd'apres les- quels on peut le conclure, puisque dans Louies et dans chacune des choses de la Parole il y a le Manage du Seigneur et de PEglise, et par suite le Manage du bien et du vrai, el que les peuples se re- ferent au vrai el les nations au bien ; que dans loutes el dans cna- n.

VI, 22, XXXII f. Zi, 9, LXVJ 1. Zr, 5. XXXVL Joel, IL II, 9. Luc, II. A ce qui precede, j'ajoulerai trois Memorables, qui onl eu lieu dans le Monde spiriluel. Je le queslionnai d'abord au sujet des livrcs qui elaient autour de lui; il me dil quMIs trailaient lous de la Foi Justifjante, ceux de Suede et de Danemark profondemenl, ceux d'AlIemagne plus profonde- ment, ceux d'Anglelerre encore plus profondement, el ceux de Hollandc le plus profondement; et il ajouta qu'ils dilTeraienl en divers poinls, mais quMls s'accordaienl lous sur PArticle de la justification el de la salvation par la foi seule.

Ensuite il me dit que main tenant il recueillail de la Parole ce poinl principal de la foi juslifiante, que Dieu le P6re s'elail delourne de la grace en- vers le Genre hnmain a cause de ses iniquites, et que par conse- quent poursauver les bommnsi! Alors il repartit dans Pemporte- ment de son zele : « Comment peux-lu parler ainsi?

Crois-moi, du cote de Dieu, de meme que la grace est infinie, de raeme elle est 6ternelle; du cote" de Phomme, la grace de Dieu peut etre perdue, si Phomme ne la recoil pas, niais jamais du cote de Dieu; si la grace se reli- rait de Dieu, e'en serail fail du Ciel tout entier et du Genre hu- main tout entier, tellemenl que Phomme ne serail plus hoinme sous aucun rapporl; du cole de Dieu, la grace demeure done etcr- nellemenl, non-seulement envers les Anges el les Homines, mais aussi envers le Diable lui-mome; puisque cela est conforme a la raison, pourquoi dis-lu qu'il n'y a d'aulre acces aupres de Dieu le Pere que par la foi dans le merite du Fils, lorsque cependanl il y a acces perpetuel par la grace?

Mais pourquoi dis-tu acces au- pres de Dieu le Pere a la consideration du Fits, et pourquoi ne dis-tu pas aupres de Dieu le Pere par le Fils? Pourquoi ne Padresses-lu pas au Mcdiateur et au Sauveur Lui-meme? N'esl-il pas Lui-Meme Dieu et Homme? Stir terre esl-il quelqu'un qui s'adresse immediate- men I a quelque Cesar, Uoi ou Prince? N'esl-ce pas a un inlendant el a un introducleur qu'on doil s'adrcsser?

Fe sais-tu pas que le Seigneur esl verm dans le Monde pour etre Lui-Meme Pintroduc- teur aupres du Pere, et qu'il ivy a d'acces que par Lui? IV C Chapitre? Second Memorable : Apres que je fus sorli j'enlendis de nou- veau un bruit, mais comme le frottement de deux raeules de mou- lin Tune contre l'autre; je m'approchai vers ce bruit, et il cessa, el je vis une porle elroile, conduisant obliquemenl en bas vers une sorte de maison voutee, divisee en cellules, dans cliacune desquelles 6laient assis deux Esprits qui recueillaient dans la Pa- role des passages confirmatifs pour la Foi; Tun recueillait, et l'au- tre emvait, et cela aUernativement.

Je m'approcliai d'une Cel- lule, et me tins a la porle, et je demandai ce qu'ils recueillaient el e"crivaient. Us dirent : « Des passages sur Facte de la Justi- fication ou sur la Foi en acte, qui est la Foi meme justifiant, vivifiant et sauvant, el la Tete de la doctrine dans le Christia- nisme. Dis-moi comment cela s'accorde avec tes paroles, que FActe a lieu lorsque 1'homme pense 32 l'apocalypse uevelke. Toules ces choses ne se ibnt-elles pas par Fhomme comme par lui-meme?

Ote a Fhomme Faclif ou le r6aclif alors, ne lui 6Le-tu pasaussi le receplif, ainsi tout; et, avec tout, FActe lui-meme? Que devient alors ton acte, sinon quelque chose de purement id6al, qu'on appelle elre de raison? Je sais que tu ne crois pas, avec quelques-uns, qu'un tel acte n'a lieu que chez les Predestines qui ne savent rien de Finfusion de la foi chez eux; ceux-ci pcuvent jeter les d6s, et chercher par la si la foi a ete infused en eux, ou si clle ne Fa pas cte" : Crois done, mon ami, que Fhomme, dans les choses de la foi, opere et coopere comme par lui-meme, et que sans cette cooperation Facte de foi, que tu as appele la Tete de la Doctrine et de la Religion, n'est que la statue, femme de Loth, ne rendant d'autre son que celui du sel, effleuree par la plume de Fecrivain, ou par Fongle de son doigt, — Luc, XVII.

Troisieme Memorable : Dans la Plage septentrionale du Monde spirituel, j'entendis comme un bruit produit par des eaux; je me dirigeai done vers Fendroit, et quand je fus aupres, le bruit cessa, et j'entendis un bourdonnement comme celui d'une assemble; et alors je vis une maison toute iezardee, entouree d'un mauvais mur, de laquelle sorlait ce bourdonnement; je m'approchai; il y avait Ja un portier a qui je demandai quels gens eHaient dans cette masure; il me dit que c'6taient les sages des sages, qui discutaient entre eux sur des sujeLs surnaturels; — il s'exprimait ainsi dans la simplicity de sa foi; — el je dis : « Est-il pevmis d'enlrer?

La discussion fut vive; roais la vicloire fuL pour ceux qui soutenaient que les Biens que rhomme fail dans TEtat ou progression de la foi soul seulement des Biens moraux, civils et poliliques, qui ne contribuenl en rien au salut, auquel contribue seulement la Foi; et ils confirmerent cela de cette maniere : « Comment quelque ceuvre de rhomme peut-elle elre conjoin te avec ce qui est gratuit? La salvation ne se fait-elle pas graluilement? Comment quelque Bien venant de rhomme pcut-il elre conjoint avec le Mb rite du Christ?

N'y a-t-il pas uniquement salvation par ce Merite? Celui-ci ne fait-il pas Lout sans le sccours de rhomme? Ne sont-ce pas la uniquement les trois salvifiques dans l'Acte de la i'oi? En consequence, le Bien accessoire pro- venant de I'homme ne peul nullement elre appele Bien de reli- gion, lequel, comme il a Cte dit, contribue au salut ; mais si quel- qu'un le fait pour le salut, il doit plulot elre appele" mal de reli- gion. Cos choses, que j'ai vues el entenducs, c'esl en pleine veille de Sh l'apocalypse revelee.

Si je suis venu vers ces maisons, et si aiors on y a delibere sur ces su- jets et que la chose se soit passtfe comme elle est decrite, e'est d'apres T Auspice Divin du Seigneur. Et je donnerai a mes deux Temoins, et ils propheHi- seront mille deux cent soixante jours, rcvetus de sacs. Ceux-ci sont les deux Olives et les deux Chandeliers, qui devant le Dieu de la terre se tiennent.

Ceux-ci ont pouvoir de fermer le Ciel, a fin qu'il ne tombe point de pluie dans les jours de leur prophetie; et pouvoir ils ont sur les eaux de les changer en sang, et de f rapper la terre de toute plaie, toutes les fois qu'ils voudront.

Et lorsqu'ils auront acheve leur tfrnoignage, la bete IT. Et verront d'entre les penples, et Iribus, et langues, et nations, leurs corps trois jours et demi; et leurs corps, ils ne permettront point qu'ils soient mis dans des monuments. Et ceux qui habitent sur la terre en auront de la joie et seront dans I'allegresse, et des presents ils s'en verront les uns aux autrcs, parce que ces deux propnetes out tour- meMe" ceux qui habitent sur la terre. El apres les trois jours et demi, un esprit de vie venant de Dieu entra en cux, et ils se linrent sur leurs pieds; et uric crainte grande lomba sur ceux qui les virent.

Et ils entendirent une voix grande du Ciel, qui leur dit : Monlez ici; et ils monterent au Ciel dans la nu 3e, et les virent leurs ennemis. Et en cetie heure-la il se fit un tremblement de terre grand, et la dixieme pnrtie de la ville lomba, et furent tue"s, dans le tremblement de terre, des noms d'hommes, sept mille; el les aulres de frayeur furent saisis, el ils donnercnt gloire au Dieu du Ciel. Le Malheur!

Iroisieme vient bientot. Et leseptieme Ange sonna de la trompelte, et il se fit des voix grandes dans le Ciel, disant : Sont devenus les royaumes du monde ceux dc notre Seigneur et de son Christ, et il regnera aux siecles des siecles. Et fut ouverl le Temple de Dieu dans le Ciel, et fut vue FArche de son alliance dans son Temple, fit il se fit des Eclairs, et des voix, et des lonnerres, et un tremblement de terre, et tine grftle grande.

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